Les deux jours suivants sont consacrés à des activités fort peu intéressantes mais malgré tout nécessaires : déballage et remontage de Steven (il semble en bon état on est soulagés !), recherche d’une carte sim pour avoir de quoi téléphoner et consulter internet. Cette activité nous prend des heures !! On ne trouve pas de supermarché qui en vendent, puis les opérateurs téléphoniques nous font des prix exorbitants, sous prétexte que des étrangers ne peuvent pas avoir les cartes classiques des citoyens turcs… On a enfin trouvé un bon deal, mais il faut nos passeports pour ouvrir le dossier. Bien sûr on ne les a pas avec nous. Alors on revient plus tard, et ensuite il y a des tas de papier à remplir, et le vendeur fait poireauter Mathieu bien 20 minutes, pour lui annoncer à la toute fin de la démarche que la sim ne sera opérationnelle que sous une semaine ! Nous voilà donc repartis de zéro pour retrouver un autre vendeur… Passionnant quoi.
Nous nous promenons aussi le long de la mer vers l’est, bordée de hautes falaises ponctuées d’une grosse cascade. Le paysage est assez impressionnant : la mer bien bleue, les falaises, d’énormes montagnes (on ne s’y attendait pas !! ça va faire du dénivelé à vélo dès le début !), et l’hyper-urbanisation ambiante.
Ce n’est que le 3e jour que nous changeons d’hôtel et nous rapprochons du centre ville. Là encore, une bonne partie de notre journée est consacrée à la recherche d’un filtre à eau (on aurait pu y penser avant mais bon ^^). Nous allons de magasin de sport en magasin de sport, ya pas moyen, on n’en trouve pas. On nous répond assez souvent : non mais l’eau est tout à fait potable ici !! Oui oui … Pas pour nous en tout cas.
On finit par abandonner, pour enfin aller se balader dans le vieux centre. Nous découvrons les différents bazars, les ruelles étroites bordées de maisons avec l’étage qui s’avance sur la rue, des milliers de chats et de chiens, le port… Plutôt agréable de flâner par ici.
Quel changement par rapport aux derniers jours passés en Europe du nord (météo, nourriture, paysages, gens…). En effet, tout au long des derniers mois, les différences culturelles ont évolué en douceur puisque nous parcourions tous les kilomètres les uns après les autres à vélo. Le fait d’avoir pris cet avion nous fait l’effet d’une transition bien brutale. M’enfin bon, on l’a voulu (et on ne le regrette pas quand même 😉) !
Nous faisons aussi un petit tour au musée archéologique de la ville, où sont exposés des milliers d’objets dont les plus anciens datent de la préhistoire, et des milliers de statues et tombeaux, provenant des nombreux sites antiques alentours.
La seule ombre au tableau, c’est que j’ai réussi à chopper la crève pile quand on arrive dans un pays chaud. Ya vraiment pas de logique !! Un peu absurde d’avoir le rhume par 25° mais bon, il faut prendre son mal en patience.