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Des Météores à l’Albanie

Nous quittons les Météores et poursuivons notre route vers l’Albanie. Sur le chemin, une dame nous offre des clémentines. De bonnes vitamines pour affronter les grosses montagnes qui se dressent devant nous et vont occuper nos deux prochaines journées ! Un col à 1700 m d’altitude se profile pour demain.

Nous entamons donc la montée, et avalons 800 m de dénivelé en 26 km, ce qui est franchement intense ! Que de la montée tout le long. Il fait plutôt frais au fur et à mesure qu’on monte. Nous nous arrêtons vers 15 h près d’une petite chapelle pour faire une pause, et apercevons au loin d’eux cyclistes, arrivant dans l’autre sens. Voici donc Susie et Sébastien, avec qui nous papotons avec entrain. Au bout d’un moment, plutôt que de rester dehors à se geler, on décide de s’installer dans la chapelle pour se réchauffer. Et de fil en aiguille, pourquoi ne pas rester ici pour la nuit ?

On ne tergiverse pas longtemps, on sera bien mieux ici que dehors, surtout que le vent s’est levé, et que le thermomètre ne fait que chuter ! Il y a même une table et des chaises alors nous nous installons « comme à la maison ». Susie et Sébastien nous apprennent qu’il y a toujours des poubelles pour les cierges dans les églises orthodoxes ici (il semblerait que les gens brûlent énormément de bougies, d’ailleurs il y a des hottes d’aspiration au-dessus des emplacements pour les bougies !). Du coup on se sert dans ces poubelles et on s’éclaire avec ces bougies, qui ne sont quasiment pas consommées (étrange).

Nous faisons un bon repas tous ensemble et passons une belle soirée, ça fait très plaisir de partager du temps avec d’autres cyclistes ! On finit par monter nos tentes et se coucher.

Le lendemain, le réveil sonne tôt car bien sûr nous voulons avoir tout rangé avant qu’un éventuel visiteur nous surprenne ici ! Le timing est plus que parfait, à peine avons nous sorti nos affaires qu’une voiture apparaît au bout du chemin. Ni vu ni connu !

Quelle sage décision que d’avoir dormi dans l’église ! Dehors, il a fait -7°, avec un vent de folie, l’eau de la fontaine est gelée ! Et à l’intérieur, eh bien on a pas eu si chaud que ça 😅

Nous reprenons chacun la route de notre côté après ces chouettes moments passés ensemble. Grâce à Susie et Sébastien, nous modifions notre itinéraire. En effet, la route qui mène au col à 1700m est fermée et non déneigée, ils s’y sont heurtés la veille et ont dû rebrousser chemin (après avoir notamment vu des empreintes fraîches d’ours dans la neige !!!). Nous n’atteindrons donc qu’un col à 1500m pour notre part.

Au fur et à mesure que nous le gravissons, la neige fait son apparition sur les côtés de la route. C’est marrant d’être au milieu de la neige en tee shirt car on sue dans cette grande montée ! Par contre, dès qu’on s’arrête, le froid nous rattrape en deux secondes ! Il nous faut aussi faire attention dans les passages ombragés, car le verglas est un peu de la partie.

Nous ne croisons qu’un tout petit village, et comme on est dimanche, la supérette est fermée. Heureusement il y a un mini resto ouvert, tenu par une vieille dame. Elle nous sert deux énormes cotes de porc qu’on dévore à grandes bouchées. On a tellement faim, on mange même le gras ! On est collé à son poêle et malgré ça, il fait encore bien froid (14° selon notre compteur !).

Nous repartons ensuite et gravissons les derniers kilomètres qui nous séparent du col. On ne s’y attarde pas, ça souffle là-haut ! On remet toutes nos couches pour attaquer la descente, qui va nous glacer le sang.

En chemin, nous rencontrons à nouveau deux cyclotouristes, Camille et Antoine. Décidément !! Cette fois on est bien trop haut pour envisager de passer la nuit ici, donc on se sépare vite, non sans s’être échangé quelques bons plans.

Finalement, nous arrivons enfin à Metsovo, et nous arrêtons au chaud dans un hôtel dans ce petit village de montagne bien charmant.

Au petit matin, on nous sert un méga petit déjeuner à l’hôtel familial, on s’en met plein la panse et ça fait du bien !

Aujourd’hui, on redescend tout ce qu’on a monté les deux jours précédent, comprendre donc, on va se les peler sévère !! Par chance la route est globalement au soleil, donc ça limite un peu les hostilités.

Nous pique-niquons rapidement au soleil et repartons pour un peu de montée (que de relief par ici !). Arrivés au sommet, il ne nous reste plus qu’à descendre de l’autre côté pour atteindre Ioannina… mais on tombe sur une église un peu à l’écart de la route…. Ne sachant pas où nous allons dormir ce soir, ça nous paraît plutôt alléchant ! L’église en elle même est fermée, mais « l’antichambre » est ouverte, et de petit volume, ce qui nous semble vraiment bien !

Deux trois personnes passent pour poser des fleurs au cimetières, mais ne semblent pas vraiment s’intéresser à nous et c’est tant mieux. À la nuit tombée, on se fait une mini douche éclair à l’eau glacée de la fontaine, on mange et on se couche.

Nous sommes moins haut que la dernière fois et avons moins froid que la dernière fois. Au matin, les lumières du soleil levant sur les montagnes enneigées sont superbes !

Nous reprenons tôt la route vers Ioannina. Le soleil brille, on descend fort, avec un panorama sur le lac et la ville à couper le souffle. Des nuages sont en suspension au-dessus de l’eau, c’est magnifique.

En ville à Ioannina, nous nous promenons rapidement, mais faisons surtout un arrêt pour faire un test antigénique, pour passer la frontière. Négatif, yes !

Nous roulons sur la dernière portion grecque de notre itinéraire, au travers de belles collines boisées.

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Les Météores

Après une bonne nuit de repos, nous voilà prêts à découvrir ces fameuses Météores ! Aujourd’hui, Steven reste à la maison, et nous partons à pieds au travers de ces imposants pitons rocheux (600 m d’altitude pour le plus haut), surmontés de monastères.

Ces monastères et couvents ont été construits aux 14 et 15e siècles, et 6 sont encore en activité. Avant leur construction, il y avait déjà des activités monastiques recensées au 11e siècle, mais les moines étaient installés dans les cavités naturelles de la roche.

Comme en Turquie, les femmes doivent se couvrir pour entrer dans ces lieux sacrés. Sauf que là, ce n’est pas la tête, mais les jambes. Oui, il faut mettre une espèce de foulard en jupe par-dessus le pantalon. Mais pourquoi ?

Le plus impressionnant dans ces édifices, ce sont bien sûr les églises, entièrement recouvertes de fresques peintes, où on voit notamment à chaque fois les supplices des saints, avec d’innombrables scènes de torture (têtes coupées, flagellation, écartèlement, …). Il y a aussi beaucoup d’icônes, que les visiteurs orthodoxes embrassent une à une (pas de covid dans la maison de dieu apparemment !).

A chaque monastère, on voit de belles terrasses, de beaux jardins, et une vue imprenable sur la vallée. C’est très chouette.

Nous restons presque deux jours dans ce magnifique décors, histoire de bien prendre le temps pour visiter les monastères (qui ferment à 15h, voire 14h pour certains !).

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De Katerini à Kalambaka

Nous quittons Katerini et entamons les deux journées intenses à venir : nous allons traverser la chaîne du Mont Olympe (bien sûr on ne va pas monter aussi haut que son sommet, le toit de la Grèce, qui culmine à 2917 m de hauteur). Nous avons prévu d’emprunter une petite route qui mène à la petite ville d’Elassona, car nous avons envoyé une requête à un hôte warmshower qui y vit, requête restée sans réponse jusqu’à présent.

Nous commençons bien vite notre ascension, et nous voyons la neige des derniers jours se rapprocher petit à petit. La brume qu’on voyait depuis le bas se rapproche pas mal aussi, et on a du mal à savoir si elle est en train de se dissiper ou bien de s’installer (au final, elle s’est plutôt bien installée !).

Le froid se fait bien sentir, et nous essayons de nous abriter à l’entrée d’une église (fermée) pour manger un peu de brioche et reprendre des forces. Plus tard, nous faisons une pause au chaud pour un café, qu’encore une fois des petits vieux paient pour nous.

En fin de journée, il nous faut nous rendre à l’évidence, nous n’avons toujours pas de nouvelle du warmshower, ça ne sera donc pas ce soir que nous allons pouvoir profiter de nouveau de ce réseau (dire que ça fait depuis la Finlande qu’on n’a pas eu soit de réponse positive, soit de réponse tout court !). Un peu avant Elassona, nous tombons sur un endroit qui nous semble assez bien pour camper. En plus, un passant nous file deux bouteilles d’eau. Nous sommes donc prêts pour nous installer ici, et allumons un grand feu pour nous réchauffer.

L’endroit se trouve à la croisée de deux routes, avec un beau point de vue sur les montagnes autour. La seule ombre au tableau, ce sont les nombreux déchets qui jonchent le sol, comme souvent malheureusement dans ce pays.

Au réveil le lendemain, nous avons la joie de voir le mont Olympe entièrement découvert, tout blanc de neige. C’est super beau !

Nous empruntons aujourd’hui de toutes petites routes bien isolées, ainsi que pas mal de chemins de terre. Nous passons quelques rares fermes (avec toujours beaucoup de chiens !), et de beaux troupeaux de vaches et chèvres en semi liberté. Pour le coup, il fait grand beau aujourd’hui.

Le fort dénivelé gravi dans la journée se fait bien sentir en fin de journée, et on arrive exténués à Kalambaka ! Il fait déjà presque nuit, nous n’apercevons donc pas les Météores aujourd’hui.

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Thessalonique

A notre arrivée à Thessalonique, nous nous posons très rapidement dans l’auberge de jeunesse, avant de ressortir : nous rencontrons ce soir Calliope, une cycliste grecque originaire d’ici, mais qui vit à Brighton. Nous l’avons contactée via Warmshower, et bien qu’elle ne puisse nous héberger chez ses parents, elle nous a proposé de passer la soirée ensemble. Il y a également un autre couple de cyclotouristes de passage, originaires de Suisse.

Nous passons un agréable moment tous ensemble, autour d’un bon vin rouge et de fromages grecs, chacun racontant ses anecdotes de voyage.

Le lendemain, nous nous promenons à vélo le long du bord de mer de la ville, et nous tombons nez à nez avec Calliope ! Sacré hasard que de croiser l’unique personne qu’on connaît ici, dans cette ville qui est la deuxième plus grande de Grèce !

Nous montons au sommet de la tour blanche (vestige des fortifications vénitiennes du 15e siècle), visitons le musée archéologique, l’église byzantine Sainte Sophie, les marchés, … Il faut jongler avec les horaires car l’hiver, les musées ferment autour de 15h, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour les visiter !

Un soir, nous nous faisons un bien bon resto, où on se régale avec des aubergines farcies, un bouyourdi, du Retsina (vin blanc dans lequel de la résine de pin a été ajoutée au cours de la fermentation – cela viendrait de l’Antiquité, lorsque l’étanchéité des amphores où le vin était stocké était assurée par un badigeonnage de résine sur les parois internes). Un autre soir, nous allons au cinéma voir West Side Story.

Nous quittons Thessalonique sous un ciel lourd. L’étape du jour consiste à rallier la ville de Katerini, qui n’est pas si éloignée que ça sur le papier, mais il y a le delta de la rivière Aliakmon à traverser, et cela nous oblige à remonter pas mal vers le nord-ouest. Toute cette partie n’est pas particulièrement belle. Ce n’est qu’en fin de journée qu’on commence à apercevoir la chaîne montagneuse du mont Olympe, dont les cimes sont dans les nuages.

Le midi, alors que nous faisions une pause dans une taverne pour recharger nos batteries, deux petits vieux d’une table voisine nous ont fait servir une bonne bière bien fraîche. Santé !

A Katerini le soir, nous découvrons une petite ville aux airs de station de ski (bien qu’on soit toujours dans la plaine), richement décorée pour Noël. Un vendeur de fruits avec qui on discute un peu nous dit de ne surtout pas aller en Albanie, car on va s’y cailler sévère… Nous verrons bien, mais n’avons pas l’intention de changer notre route !

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De la Turquie à Thessalonique

Nous voici de retour dans l’UE !

Juste après la frontière, nous roulons sur l’autoroute, totalement vide (on dirait qu’un seul camion passe la frontière toutes les 20 minutes), avant de rejoindre des routes plus sympa. Il y a un vent de malade, et même de la pluie, c’est pas facile ! Nous rencontrons deux allemands qui roulent dans le sens contraire au nôtre, puis nous arrivons tant bien que mal à Alexandroupoli, où nous nous arrêtons pour deux nuits, toujours à cause de cette météo capricieuse.

Il y a quand même selon nous un sacré avantage à notre arrivée en Grèce : la bouffe !! On est trop content de retrouver la bonne nourriture grecque, les salades délicieuses, les légumes, c’est un régal dès les premières bouchées 😁

Et aussi, à peine arrivés au premier village, on est plongé dans l’ambiance de Noël, qui n’existait quasiment pas du tout jusque-là ! Des crèches dans tous les villages, les sapins, les décorations, …

Le jour suivant, le temps est toujours menaçant mais nous préférons partir et avancer ! Et ça tombe bien car nous ne recevrons quasiment aucune goutte d’eau de toute la journée (probablement car on a enfilé nos Kway !) !

En revanche, nous croisons à plusieurs reprises des routes bien abîmées, voire infranchissables, car submergées à la suite des précipitations importantes des derniers jours ! Ce sont des passages à gué, probablement à sec une bonne partie de l’année, mais nous tombons au mauvais moment ! Par chance, la première fois, un tracteur arrive au même moment, et nous fait monter sur sa “laboureuse” avec Steven pour traverser.

Mais ça ne peut pas marcher à chaque fois, et nous devons à deux reprises faire demi-tour un peu plus tard dans la journée. Nous longeons de nombreux champs de coton, également inondés.

Au détour d’une petite route, nous croisons Mattys, un cycliste parti de Lyon, en direction de la Turquie. On en profite pour lui refiler nos dernières livres turques et notre carte SIM.

Il est ensuite l’heure de se chercher un endroit où dormir. On fait quelques courses rapides au passage, et le vendeur offre à Mathieu un sac rempli de cerneaux de noix… Presque un kilo ! Bon, c’est vraiment très gentil, mais ça va faire un peu beaucoup pour moi vu que Mathieu est allergique 😅

Au cours d’un dernier détour suite à une route immergée, nous pensons avoir trouvé un endroit pas mal pour planter notre tente, avec une belle vue sur le coucher de soleil.

Sauf que plus le temps passe, plus on se met à douter : cette crotte là, elle semble avoir plein de poils c’est bizarre non ? Oui et celle là-bas est assez spéciale aussi, non ? Bon, après quelques recherches sur internet, on voit qu’il y a potentiellement des loups et des ours dans le coin, et que ces excréments pourraient bien correspondre à ces animaux.

Humhum, on va peut être se trouver un autre endroit en fin de compte ! On redescend un peu en altitude, histoire d’être dans la plaine, et non plus à la lisière de la forêt, on trouve une bergerie abandonnée, et on s’y installe. Malgré les chiens qui aboient dans les villages voisins, on sera probablement bien mieux ici pour dormir !

La route et les paysages du lendemain évoluent doucement vers des paysages plus montagneux, et le temps meilleur. On tombe nez à nez avec une tortue !! En grands sauveurs que nous sommes, nous l’enlevons du milieu de la route pour la remettre derrière la glissière de sécurité, et espérons qu’elle ne décidera pas de retraverser !

Un peu plus loin, nous entendons ce petit « ting » caractéristique du rayon qui pète. Et quand on regarde notre roue arrière, il s’avère qu’il y en a même deux qui ont lâché !! Aie aie aie, la série noire continue 😨 On repère un magasin de vélo à une dizaine de km, et on s’y dirige doucement, mais à peine quelques mètres plus loin, voilà qu’un troisième casse. Là c’est franchement la débandade ! On décide alors que Mathieu roule seul jusqu’au magasin (comme ça la roue arrière est déchargée de tout mon poids…) et je le rejoins à pieds.

Par chance, il arrive à se rendre à bon port sans qu’un autre rayon ne casse, et moi, après même pas un kilomètre marché, une voiture s’arrête à mon niveau pour m’emmener. Trop facile !

Le mécanicien est très sympa, il nous répare notre roue, nous offre le café, et ne nous fait rien payer du tout !

Un grand merci à lui, et nous voilà prêt, pour rouler sans encombres jusqu’à Kavala, la capitale de la région de la Macédoine orientale.

Nous poursuivons notre route le lendemain, la montagne d’un côté, la mer de l’autre. Nous traversons des champs d’olivier, des vignes (certaines ont encore un peu de raisin, mais il est pas super bon). Nous croisons encore un couple de cyclistes français. Décidément, on a croisé tellement peu de monde en Turquie, à part bien sûr en Cappadoce, et ici, on croirait être sur une autoroute des cyclotouristes !! La géographie du coin fait que tout le monde passe au même endroit (comme un goulet d’étranglement) pour passer de la Grèce à la Turquie ou l’inverse. C’est malgré tout un peu frustrant de ne jamais être dans le même sens, et donc de ne pas partager un petit bout de chemin ensemble.

Au détour d’une route, nous tombons sur une énorme statue de lion, puis c’est la pluie qui nous tombe dessus. Heureusement, ce n’est qu’une rapide averse, et elle nous amène un magnifique arc-en-ciel.

Le lendemain, le temps est toujours maussade, on se croirait presque en Irlande parfois.

Lorsque la pluie se met à tomber, alors nous nous abritons dans une taverne. Quasiment tous les clients sont des hommes, le raki coule à flot. Alors qu’on s’apprêtait à partir, des musiciens débarquent, un guitariste, un chanteur et un clarinettiste. L’ambiance est bien vite réchauffée, tout le monde est content, certains chantent ! Le groupe passe de table en table, et le clarinettiste joue presque dans les oreilles des hommes ! On se dit d’une part qu’ils doivent tous être sourds, et d’autre part qu’ils ne craignent clairement pas le covid quand on voit les gouttes de bave qui sortent de la clarinette et qui tombent sur les épaules des clients !!! On reste encore un peu, et voilà que deux verres de vin, remplis à ras bords, arrivent devant nous : c’est un monsieur, au fond de la salle, qui a demandé au serveur de nous les apporter. C’est son propre vin. C’est très gentil de sa part, mais c’est pas vraiment bon 😅 Ce monsieur nous scrute, et nous devons donc garder bonne figure et tout boire, mais c’est un peu une épreuve. Surtout qu’on sait que juste après, on a une méga côte à gravir avant d’arriver à Thessalonique !

Nous finissons quand même par quitter la taverne pour retrouver le froid et le calme. La cote est aussi raide que prévue, mais en plus c’est un chemin de terre rocailleux, dans lequel on patine vu la pluie des derniers jours. On est donc contraint de pousser le vélo. Dur dur !