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De Valensole à Grenoble

Notre journée de pause à Valensole débute avec un petit déjeuner gargantuesque. On ne sait pas où donner de la tête tellement il y en a, il y a même un petit fromage de chèvre tout crémeux, c’est délicieux ! Après une telle aventure, nous ne pouvons rien faire d’autre qu’attendre que la digestion fasse son travail 😅😴

Quand on peut à nouveau bouger un peu, on enfile nos peignoirs et on file au spa faire du bain à bulles. L’après-midi, nous nous promenons dans la ville de Valensole, regardons une expo sur l’exploitation de la lavande, entrons dans plusieurs petits ateliers de poterie…  bref, on flâne et ça fait du bien. 

De retour à notre chalet, nous nous contentons de finir nos restes, qui nous rassasient encore bien.

Le lendemain, le petit déjeuner est aussi énorme que la veille, et nous avons largement de quoi remplir nos sacoches pour le midi. Super ! 

Nous quittons Valensole sous le soleil, traversons encore quelques champs de lavande avant de redescendre dans la vallée de la Durance. Nous parcourons plusieurs petits villages, tous plutôt animés : c’est dimanche, les gens sont au bistrot, à vélo, en rando, c’est vivant ! 

Dans l’après-midi, c’est la forteresse de Sisteron qui se dresse devant nous, on apprécie le paysage ! Et c’est aussi le signe pour nous qu’il faut bifurquer, en direction de Lus-la-Croix-Haute. 

On roule encore un peu avant de se trouver un petit coin sympathique pour notre tente, près des gorges de la Méouge. La nuit s’annonce plutôt fraîche, on va voir ce que ça donne ! 

On le confirme, la nuit fut fraîche ! Heureusement on était un peu à l’abri du vent et on a pu supporter les -5° !! On se réchauffe tant bien que mal et on repart vite pédaler un peu dans la côte. Un rapide coup d’œil aux gorges, et nous voilà partis pour la longue mais douce ascension du col de la Croix Haute. 60 km de montée, 900 m d’élévation, c’est la première fois qu’on fait un col comme ça. Ça monte bien, on est enthousiaste, mais sur la fin, ça tire un peu ! On entre dans notre région, puis dans l’Isère, et on passe le col vers 16h, et on est bien content !

On ne croise quasiment pas de cyclistes sur la route, et on a de la chance car on est dimanche, et il n’y a donc pas de camions pour nous faire peur.

Nos demandes warmshower n’ont pas abouti pour ce soir, il va donc falloir à nouveau trouver un endroit où poser notre tente. Pas question de rester au col, on redescend un peu dans l’espoir d’avoir des températures plus clémentes cette nuit.

On passe ainsi les villages du Percy et du Monestier de Percy, sans croiser grand monde. Au loin, on aperçoit un monsieur rentrer chez lui et on le course pour lui demander de l’eau. Ça s’annonce pas super, il semble essayer de nous fuir au plus vite ^^ Dommage pour lui, on toque quand même à sa porte. S’il accepte de nous donner de l’eau, on comprend vite qu’il ne nous invitera pas à dormir au chaud ce soir. Il se targue même de nous dire qu’on va avoir froid cette nuit… Merci et aurevoir !

On trouve un champ parfait pour nous un peu plus loin, avec une vue splendide sur le Mont Aiguille et le Vercors, qui nous offriront de belles couleurs au lever du soleil le lendemain.

Lever du soleil qu’on a attendu avec impatience !! En effet, il aura fallu attendre d’être à deux pas de chez nous pour vivre la nuit la plus froide – et la plus mauvaise du coup – de notre voyage ! Au réveil, notre compteur indique -9,2° !!! 🥶 Aie aie aie, heureusement qu’on n’avait pas lu ça hier soir sur la météo, sinon on aurait flippé ! Et au final, on a mal dormi, mais on n’a pas grelotté non plus, donc tout va bien ! La tente est givrée à l’extérieur et à l’intérieur, et nos gourdes sont devenues des glaçons, à l’exception de celle qu’on a rempli d’eau chaude et mis dans mon duvet la veille pour réchauffer les pieds !

Quand le soleil atteint enfin notre pré, et nous réchauffe doucement les os, on peut enfin repartir, pour la dernière journée qui nous sépare de Grenoble ! On commence par une grosse descente pour arriver au pont de Roissard, qui nous permet de franchir l’Ebron, et il faut ensuite tout remonter de l’autre côté. Ça nous casse bien les jambes de bon matin.

On poursuit comme ça jusqu’au col de Fau, et nous avons atteint notre dernier point culminant ! A partir de là, ce n’est plus que descente pour rejoindre Grenoble, et ça va tout seul ! On s’enquille ensuite sur la digue du Drac puis de l’Isère, et ça roule tout seul jusqu’à Sassenage, où on retrouve ma mère, mon frère, et puis mon père.

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