Nous quittons Katerini et entamons les deux journées intenses à venir : nous allons traverser la chaîne du Mont Olympe (bien sûr on ne va pas monter aussi haut que son sommet, le toit de la Grèce, qui culmine à 2917 m de hauteur). Nous avons prévu d’emprunter une petite route qui mène à la petite ville d’Elassona, car nous avons envoyé une requête à un hôte warmshower qui y vit, requête restée sans réponse jusqu’à présent.
Nous commençons bien vite notre ascension, et nous voyons la neige des derniers jours se rapprocher petit à petit. La brume qu’on voyait depuis le bas se rapproche pas mal aussi, et on a du mal à savoir si elle est en train de se dissiper ou bien de s’installer (au final, elle s’est plutôt bien installée !).
Le froid se fait bien sentir, et nous essayons de nous abriter à l’entrée d’une église (fermée) pour manger un peu de brioche et reprendre des forces. Plus tard, nous faisons une pause au chaud pour un café, qu’encore une fois des petits vieux paient pour nous.
En fin de journée, il nous faut nous rendre à l’évidence, nous n’avons toujours pas de nouvelle du warmshower, ça ne sera donc pas ce soir que nous allons pouvoir profiter de nouveau de ce réseau (dire que ça fait depuis la Finlande qu’on n’a pas eu soit de réponse positive, soit de réponse tout court !). Un peu avant Elassona, nous tombons sur un endroit qui nous semble assez bien pour camper. En plus, un passant nous file deux bouteilles d’eau. Nous sommes donc prêts pour nous installer ici, et allumons un grand feu pour nous réchauffer.
L’endroit se trouve à la croisée de deux routes, avec un beau point de vue sur les montagnes autour. La seule ombre au tableau, ce sont les nombreux déchets qui jonchent le sol, comme souvent malheureusement dans ce pays.
Au réveil le lendemain, nous avons la joie de voir le mont Olympe entièrement découvert, tout blanc de neige. C’est super beau !
Nous empruntons aujourd’hui de toutes petites routes bien isolées, ainsi que pas mal de chemins de terre. Nous passons quelques rares fermes (avec toujours beaucoup de chiens !), et de beaux troupeaux de vaches et chèvres en semi liberté. Pour le coup, il fait grand beau aujourd’hui.
Le fort dénivelé gravi dans la journée se fait bien sentir en fin de journée, et on arrive exténués à Kalambaka ! Il fait déjà presque nuit, nous n’apercevons donc pas les Météores aujourd’hui.
2 réponses sur « De Katerini à Kalambaka »
Si c est pas très propre là-bas, c’est parceque c est là que Thessalie ! Nouvelle blague Kalambar !
Ah nous voila rassurés !!! On se disait que tu avais eu un petit coup de mou sur le précédent article ^^