Nous quittons ce super camping, prêts pour une nouvelle journée de digue. Au niveau de la frontière avec l’Allemagne, nous traversons à pieds une grande étendue de roseaux (?), pour arriver à un observatoire pour les oiseaux. Nous ne sommes pas très calés en oiseaux, et n’avons pas de jumelles, alors les seuls qu’on voit et qu’on identifie, ce sont les hirondelles. Il y en a énormément, beaucoup ont leur nid dans ce fameux abri et on observe leur ballet pour nourrir leurs petits (qui eux passent leur temps à chier).
Nous passons la frontière sans nous en rendre compte. Le seul signe qui nous l’indique, c’est que le kilométrage de la grande digue est reparti de zéro (youhou).
Nous nous arrêtons le midi à Ditzum pour manger au bord de l’eau du poisson frais, dans un resto que nous a conseillé le propriétaire du camping. C’est bien bon, mais nous avons la surprise de découvrir que “Kraben” en allemand, c’est pas crabe, mais crevette ! On a bien cru que le serveur s’était trompé dans notre commande, mais non, c’est bien ce que nous avons demandé 😅
Nous traversons ensuite l’Ems sur un bac et poursuivons notre route en Allemagne. Nous profitons d’y être de retour pour reprendre le camping sauvage : nous avons repéré une forêt, où nous plantons la tente. Tout à coup, alors que tout semblait parfait (encore une fois), nous voilà entourés et attaqués sauvagement par une armée de moustiques assoiffés ! 🦟🦟🦟
Par chance, et chose qui n’arrive que très rarement, on avait des restes de nourriture de la veille, déjà cuit. Du coup, dès la tente montée, on s’y est réfugié pour toute la soirée, et nous y avons mangé pour la première fois (soulagement qu’aucun de nous deux n’ait renversé sa semoule dans la tente !!!).
En tout cas, on semble avoir limité la casse, et on s’en sort avec seulement deux ou trois boutons. Et on se réjouit d’entendre ces sales bêtes bourdonner tout autour de nous entre les deux toiles de tente, tout en sachant qu’elles ne peuvent pas nous atteindre 😈
La journée suivante se déroule sans grand fait notable. Nous nous éloignons légèrement du nord et de la digue, alors les paysages sont un peu plus variés. On croise toujours de nombreuses éoliennes.
Nous passons la nuit chez Bernd à Dykhausen. Nous dormons sous la tente car il a de la famille qui lui rend visite et occupe déjà sa maison. Nous prenons le repas tous ensemble et passons une bonne soirée. Son jardin est magnifique, avec dans un coin le potager, dans un autre une petite table pour prendre le petit-déjeuner avec le soleil du matin, une mare, beaucoup de fleurs…
La nuit, comme plusieurs nuits déjà, nous nous faisons attaquer par les limaces. Enfin, attaquer est un grand mot, mais disons qu’elles assaillent notre toile de tente, et même une basket de Mathieu ! BEURK !
Le lendemain, sur le conseil de Bernd, nous prenons la route qui passe par Oldenburg pour aller à Brême, plutôt que de poursuivre le long du littoral. Nous avons donc une petite journée de 60 km qui se prépare. Le paysage est chouette, nous traversons des forêts, un énorme parc où de très nombreux arbres sont cultivés, ça nous change de la monotonie de la digue !
Nous arrivons à Oldenburg sous pression, car le ciel est de plus en plus menaçant, et nous voulons trouver un endroit où nous abriter avant d’être trempés ! On fonce au centre ville, et on saute dans le premier café venu.
Probablement que la pluie n’aide pas, mais nous ne trouvons pas franchement de charme à cette ville et nous demandons pourquoi Bernd nous l’a recommandée ! En plus, nos quelques demandes d’hébergement Warmshower n’ont pas eu de succès, alors on est dépité !
2 réponses sur « De Kostverloren à Brême »
La toile cirée du bistro d’Oldenbourg fait penser à celle de la maison de la « mère Laugée » où nous allions à Surville avant d’aller chez « monsieur Pipe »!!
Oldenburg, de bons souvenirs pour moi et des très très bons pour Hélène!