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Ile de Mon et derniers instants au Danemark

Nous roulons plutôt pas mal, et pour une fois, le vent est un peu avec nous. Nous nous arrêtons manger à Praesto, au bord du fjord éponyme et, face à une fontaine d’aspect banal, mais interactive (on s’amuse bien ^^), l’occasion également de passer voir un magasin de vélo pour quelques conseils. Ils nous confirment, comme Elise nous avait déjà alerté, que nos chaînes sont bien bien usées, et qu’il est impératif de les changer ainsi que la cassette de vitesses qui va avec. Ce qu’ils nous disent, c’est que, sur un vélo classique, c’est à peu près tous les 5 000 km qu’il faut changer la chaîne, et 10 000 km pour changer la cassette, mais que pour un tandem, les sollicitations sont plus fortes, et on aurait dû changer tout ça avant. Oups !! On le saura pour la prochaine fois.

Nous traversons de nombreux petits villages, parcourons des petites routes étroites bien charmantes, et visitons la petite église de Kongsted. Nous ne saturons pas encore de ces magnifiques fresques peintes au plafond, c’est superbe.

Plus loin, nous gravissons un énorme pont pour atteindre l’île de Mon.

C’est ici que nous nous arrêtons pour la nuit, dans un shelter au niveau du village de Borre. Grand luxe, il y a une douche, déception, pas d’eau chaude, elle reste terriblement froide. On s’en contente malgré tout ! En chemin, nous avons à nouveau cueilli des prunes, et faisons une deuxième tentative de compote. On a un plus par rapport à la dernière fois : 4 sachets de sucre récupérés à un café sur le chemin. C’est mieux, mais encore un peu acide. La prochaine fois sera la bonne !

Départ à l’aube ce matin. Nous essayons de nous décaler un peu car le soleil se couche beaucoup plus tôt qu’avant ! On a l’impression que la durée des journées décline à grande vitesse. Probablement que c’est accentué par le fait qu’on était plus au nord avant et qu’au contraire, le jour nous paraissait interminable. Toujours est-il qu’il serait mieux qu’on se réveille plus tôt, puisqu’il fait nuit à 21 h maintenant. Autre changement notable, il caille la nuit !! Ca nous rappelle les toutes premières nuit en mai. On espère que les degrés ne vont pas descendre trop vite !

Nous débutons notre journée par la visite de petites églises ravissantes, soit toutes en briques, soit toutes blanchies à la chaux, datant du 11 au 13e siècle.

A l’intérieur, elles sont recouvertes de fresques de la Bible, c’est lumineux, beau, on aime beaucoup. Apparemment, personne ne sait réellement qui a peint ces fresques, on les attribue au “Maître d’Elmelunde”, et elles datent du 15e siècle.

Plus loin, à la pointe est de l’île, le relief s’accentue et nous arrivons à Mons Klint. Ici, contrairement au reste de l’île qui est plutôt recouvert de champs, on trouve une forêt de hêtres, et surtout de magnifiques falaises de craie blanche, avec quelques lits de silex, de 128 m de hauteur. Elles sont aussi belles de haut que d’en bas, car oui, il est possible de descendre à leur pied (gare aux chutes de pierres !), au moyen de grands escaliers de bois plutôt bien intégrés dans le paysage.

On poursuit notre découverte de l’île au travers de petites routes, sentiers étroits, en hauteur ou en bord de mer. C’est une journée très agréable. Nous profitons aussi de nos derniers jours au Danemark pour écouler notre petite monnaie accumulée pendant notre séjour : très souvent, des gens vendent des fruits et légumes, des œufs, du miel… en libre service devant leur maison. Ca faisait longtemps qu’on lorgnait le miel : c’est chose faite, et vivement le prochain petit dèj !

Nous dormons encore et toujours dans un shelter, à nouveau seuls. A 21h, il fait déjà moins de 11 degrés. Aie aïe aïe !

Dans la foulée d’hier, nous poursuivons notre exploration de l’île, entre paysages bucoliques et églises.

Nous la quittons au gré d’une petite digue puis d’un ferry, et nous roulons plein sud, vers Gedser. De nombreux passages se font au travers de forêts, juste au bord de la mer, c’est bien agréable. Au détour d’un chemin, nous croisons un troupeau de chevaux en semi-liberté.

A Gedser, nous découvrons notre ultime shelter, flambant neuf, tout près de la mer, de quoi passer une belle dernière soirée puis nuit.

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