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4000 kms…

Et toujours la pêche !! 🎣🎣🎣🎣

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Aarhus

Nous arrivons à Aarhus, et dans un petit café, nous nous reposons tout en regardant la victoire en finale de notre français Cannone en escrime. La rue où nous nous trouvons est jonchée de bars, de cafés pleins de vie qui nous font tous plus envie les uns que les autres. Il semble faire bon vivre par ici. Nous prenons le vélo en direction du port, regardons la fontaine (“endless connection”), mais c’est une simple fontaine finalement 😀

Ce soir, nous logeons chez Sébastien et Mette, et nous sommes les bienvenus dans leur petit appartement ! Le repas est végétarien, on parle de nos aventures respectives, d’une traversée transatlantique en catamaran, d’un voyage en stop d’un an. Tout cela nous donne pas mal le vertige ! Nous sommes tous crevés, alors on lit un peu, on essaie de refaire le monde avec quelques discussions politico-sociales-écolo et on se couche.

Le matin, on passe par la si belle cathédrale ! Les murs blancs à l’intérieur ainsi que les larges fenêtres donnent une belle luminosité au sein de l’édifice. Les voûtes et les plafonds sont peints de multiples couleurs, cela ressemble un peu à du sucre d’orge, et les murs, à des BD. Un magnifique bateau est également présent, les danois ayant toujours eu des liens forts avec la mer.

(Cliquez sur la photo et déplacez la souris pour voir une vue à 360° de la cathédrale !)

Nous prenons ensuite la direction de Gamle By, un musée reconstituant des quartiers entiers d’habitations et d’ateliers (fabrication de bougie, travail de la laine, forge, …) de plusieurs époques (1864, 1937 et 1970). C’est passionnant ! 5 époques sont représentées, et certaines maisons ne sont pas uniquement des reconstitutions : elles ont littéralement été acheminées par morceaux puis reconstruites à l’identique. Des acteurs sont également déguisés et vivent dans les différentes maisons comme si vous n’étiez qu’un fantôme contemplatif des coutumes de l’époque. C’est très réussi !

On trouve également exposés les histoires, les photos des familles ayant vécu dans ces lieux. Une colloc des années 70 marque notre attention et nous semble parfaitement familiaire. Impressionnant à quel point le mouvement « hipster » a réactualisé et remis à la mode ce temps du vinyle, des hippies, du bois, des Beatles….

5 heures plus tard, nous tentons de visiter un musée retraçant l’histoire de la ville d’Aarus, toujours situé dans Gamle By, mais le musée ferme ! Ouf, nous en avons quand même vu une petite partie. Mais nous allons avoir besoin d’une nouvelle journée pour visiter encore cette belle ville d’Aarhus, et ça tombe bien, une famille de cyclotouristes du réseau Warmshower nous prête leur maison pour la soirée, alors même qu’ils ne sont pas là !! Incroyable cette générosité et cette confiance 😃 Encore merci à Sarang et Lisa !

Le soir nous allons à Street food prendre une bonne bière et quelques spécialités culinaires (notamment les tarteletter, un genre de boucher à la reine avec du poulet et des asperges dedans), et c’est très bon !!

Bien entendu, nous prenons une Tuborg pour la bière !

Nous testons aussi le lendemain les marinere silds, sorte de poisson en boîte baignant dans de l’eau vinaigrée sucrée et avec des oignons, c’est très bon ! Mais le matin au petit-dèj, c’est écoeurant !

Un café, et c’est reparti pour l’Institute for X.

Sorte d’endroit collaboratif où chacun tente de réaliser son projet avec l’aide de la communauté. Nous lisons que le lieu fait intervenir entrepreneurs, associations, artistes…. C’est très cosmopolite, plutôt déroutant à parcourir car aucun fil de lecture n’est ici présent. Mais on sent une réelle énergie dans ce lieu “underground”. Oeuvre d’art, réparation des vélos, skate park, sport à l’extérieur, pleins de projet semblent naître en ces lieux. C’est très intéressant.

On repart un peu secoué de tout ça, et on est pas sûr d’avoir tout compris quand même de ce lieu. Nous prenons le temps d’admirer quelques fleurs au parc botanique, boire un café au Domen. Puis, direction le nord !

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Le lac Julso

Le plat, c’est fini (promis !) nous prenons la direction de l’un des points culminants du Danemark : le mont Himmelbjerget. Nous traversons de beaux payasages fleuris, passons également sur une vieille voie ferrée aujourd’hui réaménagée pour le vélo, c’est cool ! On est bien content d’avoir traversé vers l’est, sinon on serait probablement restés avec l’idée que le Danemark est un pays plat !

Etape “montagne”, nous prenons plus de temps que prévu. Après des chemins caillasseux, sableux et patinants, nous arrivons aux environs de notre shelter pour dormir en fin de journée. Mathilde me dit : “cette fois, nous sommes au bord du lac, le refuge n’est plus qu’à 600 mètres et ça va être facile ». Bien entendu, les derniers mètres sont parsemés de pierres, racines, pontons… Impossible d’aller plus loin. Nous dormirons donc dans un petit port, à quelques 600 m du site prévu. Nous ne mettons pas le toit de la tente, pour profiter au maximum du ciel étoilé (avec toutefois une lune presque pleine qui les masque quelque peu) et de la vue.

Le lendemain, levé 7h pour enfin escalader notre mont. La météo est pluvieuse et le sommet n’est qu’à 20 minutes de marche de la tente. La vue est belle, mais le ciel est bien gris pour les photos 😀 (si seulement nous avions puisé quelques unes de nos forces pour admirer le coucher de soleil au sommet la veille…).

Du haut de ses 149 m de haut, nous allons pouvoir admirer le grand lac glaciaire de Julso, ainsi que les collines environnantes. Une tour de 25 m surplombe le tout, elle est malheureusement fermée en raison du COVID semble-t-il. Belle promenade tout de même !

Bonne nouvelle, nous savons où nous allons dormir pour notre prochaine étape : Aarhus.

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De Makkum à Kostverloren

En traversant la grande digue hier, nous avons quitté la province de Hollande du nord pour passer en Frise (Friesland).

D’ailleurs, nous avons oublié de préciser que depuis que nous sommes passés chez Ellen et Jaap, nous ne suivons plus d’eurovélo, mais nous construisons nos itinéraires tous les jours. Ici, la surface de pays couverte par des pistes cyclables est énorme ! Et chaque intersection de deux voies cyclables porte un numéro, ce qui permet de se repérer et de se diriger facilement. Par exemple, pour aller d’un point A à un point B, on peut se diriger uniquement en disant : aller au numéro 17, puis 23, puis 5…

Nous traversons le petit village de Bolsward, puis nous arrivons à Leuuwarden, où nous nous installons au café pour buller. En effet, on a trouvé un warmshower, on a rdv à 17h, c’est parfait de faire une pause !!

Vers 16h30, on regarde l’adresse de nos hôtes, et là, malheur, on se rend compte qu’on s’est planté en les contactant et qu’ils habitent encore à 25 km d’ici !! Fait chier !!! Notre petite journée redevient une grosse journée, et nous repartons pour un sprint pour la 3e journée d’affilée ! Aïe aïe aïe !

Nous arrivons vannés dans la famille Wiesmar, à 18h, et ils mangent à 18h. On met presque les pieds sous la table^^

Nous mangeons de bonnes lasagnes tous ensemble (les parents, leurs enfants Siewart et Tjitsen, qui sont un peu plus jeunes que nous, et Tania, la copine de Siewart) , et nous recevons à nouveau de nombreuses recommandations sur les choses à faire et à voir dans le coin.

Nous discutons et découvrons également les nombreux hobbies de chacun des membres de la famille : constructions de Lego, pyrotechnique, musique, airsoft, …

Le petit déjeuner est excellent et on se retrouve à appeler la préfecture du nord pour voir si un feu d’artifice est possible le 14-15 juillet… En effet, le frère de Siewart, véritable passionné, veut organiser un feu en France (pays où la loi est moins restrictive concernant les feux d’artifice).

A Scherjon, nous visitons une petite entreprise familiale de fabrication de sabots (Klompenmakerij), qui a aussi un petit musée. Quelques panneaux en français expliquent l’histoire et la fabrication des sabots. 

Pour déjeuner on s’arrête devant un petit camion de poissonnerie, l’occasion de goûter sur le pouce le fameux Hollandse Nieuwe : préparation de hareng cru, salé avec des oignons. C’est frais et très bon !

Nous nous rendons par la suite à Dokkum, le temps de prendre un café et de tenter de visiter l’un des moulins à vent. Dommage pour le moulin à vent, le passionné n’est pas présent pour nous faire monter, ça sera pour une autre fois.

Sur la route, on s’amuse bien :

Départ de Dokkum pour visiter un musée consacré aux vaches. Le musée est tenu par le frère de Mme Wiesmar. Vous pouvez trouver dans ce musée totalement insolite absolument n’importe quel objet en rapport avec les vaches…. Totalement fou ! Cela va du parapluie à la carafe en passant par les chaussures, les bouteilles, les assiettes en porcelaines, un arbre généalogique d’un troupeau sur plus de 100 ans, des classeurs pour centaines de documents vétérinaires concernant chacune des vaches ayant vécu depuis au 20ème siècle dans le secteur… Un des étages les plus déroutant est consacré à la reproduction, on y trouve des pailles pour inséminer les vaches par milliers… certaines sont encore pleines apparemment. Il nous montre également une poche contenant semble-t-il du sperme de taureau. Autant dire que nous n’avions pas trop de questions ^^ Stupéfaits, nous voulons prendre une photo de l’ambiance de cette pièce…. Et l’appareil ne semble pas fonctionner. Non, il n’est pas en panne, nous avons oublié la batterie et le chargeur chez les Wiesmar. Oups ! Nous faisons donc demi tour, 15km avec un vent fort de face par rafales et une pluie à grosses gouttes, et oui l’aventure c’est tous les jours !

Les Wiesmar nous accueillent donc de nouveau, et merci à eux 1000 fois encore (nous ne sommes pas fiers de nous !). L’occasion de discuter de sports locaux. En effet, la région dans laquelle nous nous trouvons se nomme Friesland (Frise en Francais), et regorge de traditions et sports locaux. Tout d’abord, la langue y est très différente du Néerlandais (même si pour nous, ça ne change pas grand chose…). Les canaux que nous avons longés, longs de plusieurs centaines de kms, permettent une course sur glace les hivers de près de 200 kms attirant près de 15000 patineurs. Il s’agit de L’Elfstedentocht et c’est une véritable tradition locale. Cette course ne se déroule que lorsque le niveau de glace nécessaire est atteint (et le seuil a même été augmenté récemment à 15 cm). La dernière course remonte à 1997… . A quand la prochaine ? Personne ne le sait mais les organisateurs assurent pouvoir organiser le tout en 2 jours si les conditions sont là ! Espérons que cette tradition ne succombera pas au réchauffement climatique.

Le patinage de vitesse, pratiqué à au niveau par Siewart, semble bien ancré dans la région et… ça semble sacrément fun ! (il semble faire parti du programme scolaire des enfants).

On découvre également des vidéos de feux d’artifice amateurs près de Valencia et aussi en Italie, tirés tout près de la foule, ça pète dans tous les sens, nous, ça ne nous donne pas trop envie face au risque d’être cramé dans la foule 😅

Le repas et la soirée sont excellents, demain nous partirons donc de nouveau vers l’Est ! Cette fois, nous vérifions deux, voire trois fois que nous n’avons rien oublié, avant de refaire nos adieux à la famille !

Notre premier arrêt s’effectue à Anjum, où cette fois-ci, le moulin à vent est ouvert et se visite ! On a même une feuille d’explication en français. Cool ! Nous gravissons les 6 étages qui le composent, franchissant des échelles de plus en plus étroites et raides. Dans les premiers étages, ce sont plutôt les lieux de vie, et le magasin. Au 4e étage, on voit les meules (du coup ils montaient les sacs de blé en haut grâce à un treuil). Au-dessus, on voit les énormes roues crantées, qui sont une sorte de boîte à vitesse du moulin, et au tout dernier étage, on aperçoit l’axe des pales, et le système de freinage. Au 3e étage, on peut également se promener sur la coursive extérieure, au pied des ailes, qui font 22 m de long. Nous avons également la chance de voir ce moulin en marche 🙂

Nous pédalons ensuite jusqu’à traverser une nouvelle grande digue. Bon, elle est bien moins longue que celle des précédents jours, mais tout de même ! Cette fois, on a donc bien l’occasion de confirmer notre première impression : c’est bien chiant de longer ces digues à vélo ! En plus le ciel est menaçant, alors on court s’abriter dans un café avant que le déluge ne s’abatte. A bien y réfléchir, nous avons eu de la pluie quasiment tous les jours aux Pays-Bas. Mais grâce aux vents, les nuages sont généralement chassés assez vite.

Notre route est assez monotone, d’un côté, la digue, de l’autre, les polders, recouverts de champs. Nous découvrons que nous pouvons aussi rouler sur la digue mais côté mer ! Ça rompt la monotonie, nous y voyons pleins de moutons, et quelques vaches, qui paissent dans les marais salants. C’est par contre moins drôle pour Mathieu qui doit slalomer entre les innombrables crottes sur notre route. On se fait une petite frayeur en dérapant sur l’une d’entre elles, mais notre pilote d’exception réussit à redresser le navire. Fiou !!

Nous arrivons vaillamment à Pieterburen, où on nous a dit qu’il y avait des phoques. Bon, nous on avait compris qu’on allait voir des phoques sur le bord de mer. Mais en fait, non, à Pieterburen, il y a un centre de soin des phoques ! Pour en voir dans la nature, il aurait fallu qu’on aille sur les îles au nord des Pays-Bas ! Raté…

Nous trouvons néanmoins un super camping dans ce village. Toujours un de ces petits campings à la ferme. Ici, on peut récupérer chaises et tables pour les mettre à côté de la tente. Du coup on est installé comme des pachas, et on se met même le match de foot sur la tablette, arrosé d’une petite bière.

Le lendemain, encore et toujours une journée de digue et de polders (on sent qu’on a trouvé ça un peu monotone non ?). S’ajoute à ça de nombreuses éoliennes, et en effet il vente bien fort, et pas vraiment dans notre dos. Le soir, à nouveau un camping génial, dans le petit village de Kostverloren. Ce sera notre préféré depuis le début du voyage ! Cette fois, il n’y a en tout et pour tout que 6 emplacements tentes, directement dans le jardin du proprio, au milieu des poules et du potager. Nous sommes les seuls clients ce soir. Et il y a une grande pièce à vivre qui est à disposition des campeurs, donc à notre disposition. Cette pièce c’est un véritable salon, qui fait partie de la maison du proprio, on est au chaud, à l’abri des moustiques, on a des canapés, c’est super ! Nous y restons toute la soirée !

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Grande, grande digue (ps: nous sommes à la mer 🥳🥳)!!

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[Update] Good night Köln !

Nous repartons en direction de Cologne. La géographie change à nouveau, il n’y a plus de relief autour de nous, juste des terrains bien plats. Et qui dit plat, dit usines ! C’est reparti pour les grosses industries.

Nous arrivons dans la ville toujours en longeant les quais du Rhin, et passons devant des constructions modernes mélangées aux anciens bâtiments portuaires, le tout étant assez spectaculaire. 

Au centre ville, nous allons à la brasserie Hofbraü P. Josef Früh. Nous y découvrons la Kölsch, la bière typique d’ici, servie dans des verres hauts et étroits de 20 cl. Elle est pas mal ! Les serveurs sont habillés traditionnellement avec le tablier bleu des ouvriers brasseurs, ils portent un panier rempli de verres à bière pleins, et remplacent nos verres vides tant qu’on ne les recouvre pas d’un sous bock. Nous nous essayons à la gastronomie allemande… fèves et lard (Decke Bunne met Speck), soupe de goulasch. Toute en finesse 😅

On visite la cathédrale, qui malgré les guides, ne nous émerveille pas plus que ça. Enfin, si, nous sommes épatés devant le distributeur d’eau bénite sans contact😅 Apparemment, il y aurait des reliques des rois mages gardées dans la cathédrale, mais bien sûr, en raison du Covid, nous ne pouvons pas les voir. Par contre, nous pouvons monter tout en haut des tours, et ça, c’est cool ! Enfin, les 509 marches ne font pas forcément bon ménage avec nos cuisses déjà bien sollicitées, mais bon, ça vaut la peine ! La vue est vertigineuse. Et en redescendant, on passe par le sous-sol et on voit une des fondations de la cathédrale. Chouette.

Ensuite, nous nous rendons dans les deux boutiques d’eau de cologne de la ville (oui parce qu’en fait, on avait pas fait le lien, mais c’est bien d’ici que ça vient !). On découvre qu’il y en a des tas de sortes différentes, avec des odeurs très variées. Dans la seconde, on nous explique un peu plus l’histoire de ce parfum, et même… on nous en offre un échantillon chacun !!! Incroyable ! Nous allons pouvoir sentir bon pendant notre voyage hahaha (on essayera de ne pas faire comme Napoléon, qui parait-il, en utilisait un litre par jour, à défaut de se laver). Cette boutique serait la plus ancienne et daterait de 1709. C’est la famille Farina qui en est la fondatrice, et qui tient toujours la boutique aujourd’hui ! 

Nous devons ensuite récupérer la pièce défaillante de notre compteur de km, que nous avons fait livrer dans cette ville. S’ensuit alors une chasse au trésor pour retrouver ces fameux amazon hub locker (🙈🙈🙈). C’est vraiment bien caché ces trucs, on en a chié pour les trouver !

Nous passons la soirée à Odonien, sur les conseils d’une employée de l’office de tourisme. Il s’agit d’un espace en périphérie de la ville, vraisemblablement une ancienne friche, qui a été récupérée par un collectif d’artistes qui travaillent le métal et font pleins de sculptures variées, et qui a été transformé en bar en plein air. “a wonderland of sculptures made from rusty metal parts, incredible works of art made of scrap metal, room installations and hidden corners”. Ce soir-là, il y a une soirée spéciale sur le thème de l’amitié “russo-juive-allemande”, avec des discussions, et de la musique live, le tout pour commémorer les travailleurs esclaves russes, ukrainiens et polonais qui ont été emprisonnés dans le coin. Le groupe de musique est de Cologne, HopStop Banda, et c’est cool ce qu’ils jouent ! Je crois que c’est notre premier concert depuis le 2e confinement, qu’est ce que ça fait plaisir ! Nous passons une très bonne soirée, dans ce lieu qui nous rappelle Ground Control à Paris, les bobos et la queue interminable en moins.

Vidéos HopStop Banda ici.

Nous profitons également de la soirée pour déambuler le long du Rhin, et avoir une vue magnifique sur le pont Hohenzollern (le plus fréquenté d’Allemagne) et la cathédrale, de nuit. 

Nous dormons ce soir dans une chambre chez l’habitant. La logeuse est une championne de course à pied, et malgré ses 60 ans passés, elle collectionne ses médailles dans ses escaliers (2 étages ^^), ainsi que des photos prises lors de ses nombreuses participations aux marathons du monde entier ! Impressionnant.

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Presque comme un EOS !

Les vertèbres jusque S1 sont visibles, gratos et sans dose !
Une bonne bière et une douche sont offerts en fin d’examen 🍺🍺🍺
Prost !

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Eurovélo 15 : de Baden-Baden à Mannheim

On se pose le soir au bord d’un lac, où nous profitons d’une baignade, d’un joli coucher de soleil, ainsi que des moustiques tigres à nouveau. Entre deux piqûres, on a quand même réussi à se faire griller des chamallows. Miam !

Nous partons tôt le lendemain, réveillés par le soleil. Plus trop de moustiques le matin ! Alléluia 🥳

On pédale, on pédale sur 50 km, il fait autour de 30°C, mais avec les souffles de la vitesse on est pas si mal. Lorsqu’on s’arrête (ex : croisement, feu rouge…), c’est la liquéfaction instantanée par contre ! Le paysage est plutôt binaire : soit on traverse d’énormes complexes industriels, soit on sue tout ce qu’on peut sur des digues rectilignes sans fin, en plein cagnard.

Vers 11h30, alors qu’on crève de chaud, on décide de s’arrêter à un fameux Biergarten. On prend de bonnes bières et de bonnes saucisses à l’ombre. Avec la chaleur, ça tape quand même un peu sur le coco ! On attend 17h pour repartir.

Nuit au camping de Speyer. Après avoir demandé le tarif (10 euros) nous sommes en route. Arrivé au camping, petit désenchantement, 10 euros la tente et une personne puis 10 euros par personne supplémentaire…

Nous lançons une machine avec nos affaires, ça fait plaisir de sentir bon la lessive à nouveau !!

Un coin nous permet de nous baigner dans un lac, décidément ces temps-ci on se baigne beaucoup ! L’eau doit être autour de 25°C, c’est très agréable !

Nous prenons la route de Mannheim, et notamment un bac pour traverser le Rhin : nous nous retrouvons devant une gigantesque centrale électrique au charbon, formée de 9 unités pour un total de 2146 MW en électricité (“Germany most powerful coal power station”). Très impressionnant lorsqu’on pense qu’un réacteur nucléaire à eau pressurisée a une puissance de l’ordre du Gigawatt (1600 MW pour un EPR). Gravelines en France est la centrale nucléaire la plus puissante avec 6 tranches de 910 MW chacune.

Apparemment selon le dépliant de l’usine qui se trouve face à nous, l’efficience de la centrale est très importante. Et le charbon serait LA ressource à exploiter car il nous reste encore 5400 années de ressources à brûler avant qu’elles soient épuisées (VS le pétrole).

“In order to fulfill our obligation safely and reliably, we have always relied on hard coal as a fuel source. This is because only hard coal is available anywhere, at any time, in the long term and at stable prices.”

Bon, chacun fera son opinion… Le bilan carbone n’est même pas évoqué ! Mais très très écologique bien entendu selon le dépliant qui consacre une page entière au sujet de la protection de l’environnement…

Il fait encore très chaud. On décide de s’arrêter à la tour de la télévision de Mannheim pour monter à quelques 150 m au-dessus du sol. La pièce est très austère et les vitres mal lavées ^^ Tant pis pour les photos^^ On décide d’aller au restaurant un étage au-dessus, prendre un verre. Arrivés à l’étage, la salle est grande et très lumineuse et la vue bien meilleure ! On se pose et on boit un verre 🙂 On est bien (merci la clim) et on reprend même une bière ! 🍺

On s’arrête ensuite dans le Luisenpark, bien arboré, pour pique niquer, et encore une fois, attendre que les pires heures de soleil soient passées avant de repartir.

Enfin, on reprend la route, jusqu’à planter la tente tout au bord du Rhin. On profite d’une bien belle vue, d’un coucher de soleil et d’une nouvelle baignade. Ce soir, les moustiques semblent faire grève. Difficile de savoir pourquoi !

On se couche bien fatigués, et alors qu’on commençait à s’endormir, c’est un énorme orage qui se déclare !! Plutôt effrayant selon Mathilde ^^ Il y a les éclairs, le tonnerre, et aussi des trombes d’eau qui nous tombent sur la tête, et un vent à décorner les bœufs. Par chance, pas de grêlons, et la tente a survécu ! Ouf ! On peut enfin dormir tranquille !

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La polarisation des toits Alsaciens….

C’est subtil !!

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Petites gourmandises de nomades !