C’est subtil !!
Catégorie : France
Incroyable machine, qu’il est possible de voir tourner au musée Electropolis de Mulhouse. Beaucoup, beaucoup de charbon, de métal et d’huile (315 points d’huilages) pour produire une puissance électrique de 900KW en continu sur la journée. Une révolution en 1901.
Aujourd’hui cela représente une éolienne (la plupart des modèles vont de 1MW à 3MW), lorsque le vent souffle, bien entendu !
Pour les curieux : c’est ici !
Eurovélo 6 : De Sochaux à Mulhouse
Fini les voitures, on reprend le vélo. On commence à apercevoir les Vosges au loin, c’est beau !
On roule peu, car on a repéré qu’à Mulhouse, il y a deux musées qui nous intéressent (apparemment, Mulhouse se veut être le pôle de musées techniques le plus important d’Europe – ce qu’on ne savait absolument pas) : la Cité des Trains et Electropolis, le tout sponsorisé par SNCF et EDF ^^
Notre première journée est donc consacrée à la Cité des Trains. Consacrée, car on y entre à 11 h et on en ressort à la fermeture, 7 h plus tard. Comme dit Mathieu, on a été pris dans une faille spatio-temporelle ! On y trouve de très nombreuses locomotives et wagons, depuis le début des chemins de fer en France, jusqu’à celles d’aujourd’hui. L’une des locomotives est coupée en deux dans le sens de la longueur, pour permettre d’illustrer le fonctionnement de la machine à vapeur. Les wagons présidentiels sont également présentés. Le luxe des premières classes de l’époque fait penser à l’image qu’on se fait du Transsibérien. Les wagons-restaurant sont aussi très classes, avec une vaisselle très fournie ! On voit aussi des wagons réfrigérés, pour transporter de la bière, ou bien un wagon qui permet de transporter de la fonte en fusion !
Difficile de décrire ce qui nous a fait rester aussi longtemps, mais on en est même reparti frustré car on a pas eu le temps de voir les expositions en plein air ^^
Le 2e jour, on va donc à Electropolis, qui est un musée qui retrace l’histoire de l’électricité, avec notamment les grandes découvertes et inventions qui ont marqué cette discipline. C’est là qu’on voit la machine Sulzer BBC (cf. article précédent).
Au final, ça nous a bien plu, mais ça n’égale pas (et de loin le Palais de la Découverte à Paris !!!)
Eurovélo 6 : De Besançon à Sochaux
Nous partons de Besançon bien reposés, il fait beau, et le paysage tout le long du Doubs est magnifique. A tel point qu’on s’arrête même pour prendre la pose devant l’objectif !
Ce qui semble déplaire à Steven, car alors qu’on essayait de faire notre plus beau sourire, un énorme PSCHHHHHHHH retentit, avec en parallèle tout l’arrière du vélo qui s’affaisse. Quoi ???? Eh bien, comme on a des super pneus increvables, nous on crève de l’intérieur ! C’est le chatterton qui recouvre le fond de jante qui a cédé sous la pression, au niveau d’un rayon, et la chambre à air qui n’a pas supporté ça. Ca nous apprendra à faire les malins !
Nous voilà donc occupés à réparer ça, avec notamment une rustine prévue à la base pour nos matelas de sol gonflants, mais bon, ça semble faire l’affaire, en attendant qu’on trouve quelque chose de plus robuste que ce chatterton !
Un peu plus tard, on a la suprise de croiser une biche qui traverse la rivière à la nage. Ca alors !
On traverse Montbéliard rapidement, juste en longeant la rivière l’Allan, pour arriver à Sochaux, où nous allons visiter… l’Aventure Peugeot ! (Qui l’eut cru ^^)
On y découvre qu’en fait, Peugeot, au départ c’était bien plus que des voitures, ils faisaient bien sûr les fameux moulins à café et les vélos, mais aussi de très nombreux outils de cuisine, de l’électroménager, des radios, des armes, des machines à coudre, … En tout cas, c’est une sacrée famille d’inventeurs !
Il y a de très nombreux modèles de leurs véhicules, datant de 1894 à nos jours, et il faut avouer que c’est pas mal du tout.
Quelques autres photos en vrac :
Nous voilà donc arrivés à Besançon. Aucun de nous deux ne connaît cette ville, et nous sommes enchantés.
Nous allons y passer presque deux jours, notamment grâce à des amis de ma mère, Chantal et Georges, qui nous y accueillent.
Nous partons ainsi ensemble à la découverte de cette ville, sous le soleil. On commence par descendre la rue Battant, puis un détour par la cour d’un hôtel particulier, dont les escaliers en bois pour accéder aux étages sont à l’extérieur du bâtiment (ce qui est typique de la ville apparemment, et on verra d’ailleurs un autre exemple derrière le temple protestant, où les escaliers sont en bois sculpté), et un petit coup d’œil à l’église de la Madeleine, dont le style rappelle un peu celui de Saint Sulpice à Paris.
Le long des quais du Doubs, il y a une enfilade de bâtiments avec des arcades au rez de chaussée, tous construits avec les pierres calcaires bicolores typiques de la ville. Ça nous plait bien.
On poursuit en passant vers une synagogue puis vers les boutiques Utinam, une grande marque d’horlogerie née à Besançon, qui revisite notamment les horloges comtoises avec un design moderne. C’est plutôt étonnant, mais ça plaît bien à Mathieu.
On finit note visite par le musée du temps, qui se trouve dans le palais Granvelle, dont le toit est couvert de tuiles vernissées.
Le lendemain, nous allons avec Georges au fort de Beauregard, et nous poursuivons ensuite tous les deux jusqu’au fort de Bregille, d’où on a une vue superbe sur la ville et la citadelle, perchée sur un anticlinal.
Puis on redescend tout pour traverser le Doubs et remonter en face, à la fameuse citadelle. On y découvre le musée comtois, un film sur l’histoire de la ville, un espace qui présente les animaux noctambules de la région, et aussi le chemin de garde qui longe les remparts.
Il y a encore plein d’autres choses à voir, mais on n’aura malheureusement pas le temps de les visiter avant la fermeture !
Sur le chemin du retour, un arrêt à la cathédrale et un coup d’œil à la maison natale de Victor Hugo.
Merci Chantal et George pour votre accueil dans cette belle ville, pour les longues heures passées à discuter, pour votre gentillesse. Nous avons passé deux très belles journées en votre compagnie 🌞😊
La journée de repos nous a fait du bien, on est reposé, et nous voilà de nouveau sur les routes, avec une étape symbolique : on a fait 100 km en une journée ! On est fier 🚴🚴♀️🥳💪
Au programme, un peu de tourisme à Dole, qui apparemment est aussi nommée la petite Venise du Jura. On y visite la maison natale de Pasteur et la collégiale.
C’est reparti, et on longe désormais le canal qui relie le Rhin au Rhône. C’est plat et rectiligne, on roule vite !
Juste avant d’arriver à Besançon, on a la chance de croiser la route d’un chamois 🐐
Après la mauvaise journée pluvieuse d’hier, mais la bonne nuit de récup au camping, nous voilà repartis à toute allure, toujours en suivant nos petits panneaux vélo vert. On va tellement vite, qu’au bout de 20 km, on se rend compte, oh malheur, que les panneaux qu’on suit ne sont pas ceux de l’Eurovélo 6, et nous mènent droit vers le nord alors que notre cap devrait être à l’est 😱 Bien sûr, la position du soleil aurait pu nous alerter, mais on y a pas fait attention…
Sur notre route, on rencontre un retraité qui est en route à vélo pour aller rendre visite à ses petits enfants à Nancy. Trop cool ! On croise aussi un gars qui lui tracte un kayak derrière son vélo pliant ! Environ 80 kg il nous a dit. Incroyable ! Et du coup des fois il alterne et met son vélo sur le kayak, et descend les rivières. Impressionnant.
On se trouve une place bien calée dans un champ, derrière le mur d’enceinte du château de Digoine. On a tout juste le temps de monter la tente qu’il se met à tomber quelques gouttes. Heureusement, il y en a juste assez pour donner un magnifique double arc-en-ciel 🌈 au-dessus de la tente !
Le matin, Mathieu bondit hors de la tente car il a entendu … des montgolfières ! C’est un beau spectacle à regarder.
On poursuit notre route en direction de Saint-Jean de Trezy, chez ma cousine, pour une première journée off ! Nous y sommes rejoint par ma mère, ma tante et mon oncle. Au menu : balade, barbec, farniente. Ah oui ! Lessive aussi !!
Merci Christelle de nous avoir accueillis 😊
Peu après notre départ ce matin, le maillon d’attache rapide de notre chaîne arrière saute en pleine descente. Merde ! Heureusement qu’on en a de rechange ! On repart de plus belle, cette première journée franchement ensoleillée nous galvanise 🚴♀️🚴
On roule super vite et super bien, jusqu’à ce que… notre dérailleur explose ! Re merde !!
RDV ici pour l’histoire du dérailleur.
Comme il est déjà tard, on s’éloigne un peu de Vichy pour trouver notre lieu de bivouac.
On arrive au petit village de Billy, qui est surplombé par la ruine d’un château fort. Ca semble plutôt chouette, mais le temps est maussade, et nos jambes fatiguées, donc on n’en profite pas vraiment. On cherche un endroit où dormir, et alors qu’on pensait avoir trouvé, il s’avère que la voie ferrée passe juste à côté, et ça, on a déjà donné l’année dernière, et aucune envie de recommencer.
On poursuit donc un peu notre route, jusqu’à trouver un petit chemin forestier, tout boueux, au bout duquel on tombe face à un pré et un captage d’eau potable, le tout clôturé. Qu’à cela ne tienne, on s’installe devant les clôtures. On a juste le temps de monter la tente, de faire le feu et de manger, avant qu’il ne se mette à pleuvoir, fort.
Toute la nuit, il a plu, et au réveil, pareil. Cette météo nous pèse, et on se demande presque si on a pas intérêt à passer la journée sous la tente ^^
Finalement, on trouve un compromis : plutôt que de continuer en direction de Moulins, autant couper un peu en direction de l’Eurovélo 6, et en prime, on repère un camping pour le soir. On attend une petite accalmie pour pointer le bout de nos nez hors de la tente, et la replier rapidos. On voit un monsieur au loin, qui s’approche de nous : il était en train de cueillir des champignons, et nous en a offert une bonne brassée. Cool ! Bon par contre, pour dorer ces mousserons avec du beurre et du persil, on repassera 😅
Nous voilà de nouveau prêts à partir, cette fois couverts de nos Kway et lunettes de pluie (look au top). Pas grand chose à dire de cette journée de vélo : à part pédaler, vite, on a rien vu et pas franchement profité. Tout ce qui peut faire office d’abri est notre allié ce jour-là.
Quel soulagement quand on arrive au camping municipal de Dompierre sur Bresbe ! On prend non pas une, mais deux douches chaudes chacun, et nous voilà un peu réconfortés.
Un monsieur en caravane nous amène même un café pour nous réchauffer 🥳 D’ailleurs, il se trouve qu’il travaille comme ouvrier sur le chantier d’élargissement de la RCEA (souvenir GEOS …)
En direction de Vichy, par un temps merveilleux et en vitesse de croisière, nous passons une vitesse… la chaine arrière se bloque dans le dérailleur, je freine plein pot… trop tard : l’inertie du vélo (180 kg) explose littéralement le dérailleur arrière 😱
A vélo, la solidarité est de mise, et nous voyant marcher jusqu’à la prochaine ville (Vichy), la plupart des cyclistes s’arrêtent. Merci à eux !!!
Nous rencontrons comme ça M. Maloron, du club de cyclisme de Saint Yorre. Par chance celui-ci est sur la fin de son tour. Une demie heure plus tard, il est de retour et nous dépanne avec sa grande voiture. Direction le réparateur à quelques kms de là ! Merci encore monsieur, ça aura été un grand plaisir de vous rencontrer !!
Chez Eric Cycles, tout va très vite ! Changement du dérailleur arrière en cours ! Le réparateur arrive même à détordre la patte du dérailleur (on garde donc celle qu’on a de rechange bien précieusement, car il paraît que ces pièces sont très spécifiques et difficiles à trouver).
Une heure plus tard, après quelques ajustements, Steven est comme neuf. Petite frayeur, mais c’est reparti !! 🚴🚴🏿♂️🚴♀️